Jean-Claude MORATI

U ci vulemu ugne 'ssu spetu ?

ou "L'art de «mettre du beurre dans les épinards» en Corse d'hier"

Préface de Jean Mattei (Alte Voce).
192 pages illustrées de plus de 400 dessins à la plume.
Format 21 x 29,7 cm. Edition Centre d'Organisation et de Recherches Scientifiques et Ethnologiques - Novembre 2018.
Prix : 70 euros.


Parution novembre 2018 - édition limitée.

Ce nouvel ouvrage, « U CI VULEMU UGNE 'SSU SPETU ? » riche de tant d'expressions, de mots perdus, de dessins très précis réalisés par l'auteur lui-même à la plume, d'explications claires et concises sur les différentes techniques de chasse et de pêche, n'est sûrement pas l'apologie du braconnage, mais simplement la résurrection d'un mode de vie ancestral, qui tend à démontrer que sans moyen aucun, on redoublait d'ingéniosité pour piéger les animaux.

Le fait de chasser, n'était ni un plaisir, ni un loisir, mais juste un besoin, pour manger, parfois pour simplement subsister.

Témoignage d'une vie passée, d'une ancienne manière de vivre, d'une façon d'être, en des temps parfois beaucoup plus difficiles ...

Très habilement et à sa manière de spécialiste des sciences naturelles, Jean-Claude Morati nous offre tout son talent de conteur et de dessinateur hors pair pour nous expliquer comment nos anciens procédaient afin de satisfaire, non un loisir, comme c'est le cas souvent de la chasse aujourd'hui, mais parfois un besoin vital.

L'auteur, une fois de plus, ainsi qu'il l'a déjà fait dans tous ses ouvrages précédents, invite le lecteur à découvrir ou redécouvrir une mémoire oubliée, un patrimoine vivant, une langue en voie d'obsolescence. Ici, il s'agit, à travers le texte bilingue et les croquis particulièrement précis réalisés par lui-même à la plume, de retrouver tel outil, tel animal, telle plante qui constituaient le paysage du "chasseur braconnier".

Il réhabilite, non la fonction du villageois "braconnier" mais l'adroit homo faber qu'il pouvait être avec, souvent, les pauvres moyens du bord, pour capturer la stricte quantité nécessaire de gibier qui lui permettrait de nourrir sa famille, au jour le jour. L'auteur, en parfait naturaliste, n'a pu s'empêcher de célébrer en quelque sorte, ce fabuleux esprit d'observation dont étaient pourvus nos anciens.


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Animali e Piante

Mi battu ancu la morte

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